Les parties à l’accord de paix de Juba appellent Al – Burhan et la médiation à corriger le processus de partage du pouvoir et à mettre pleinement en œuvre l’accord 

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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Échos soudanais
Les parties signataires de l’accord de paix de Juba ont soumis une note au chef du comité de médiation du Sud-Soudan, exigeant que l’accord soit mis en œuvre tel que stipulé, sans aucun amendement ni dérogation, notamment concernant l’évolution des questions nationales et le partage du pouvoir.
Mohamed Sayed Ahmed Al-Jakomi, chef de l’Entité du Nord, a déclaré que la note a été soumise au nom de l’Entité du Nord, du Mouvement de l’Armée de libération du Soudan – Conseil de direction – dirigé par Ali Hamid Shakoush, du Mouvement de libération de Kush dirigé par Osama Dahab et du Troisième Front Tamazuj dirigé par Akasha Suleiman.
Al-Jakomi a en plus ajouté qu’une autre note sera remis au président du Conseil de souveraineté, le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, demandant la convocation d’un comité de médiation pour résoudre le différend sur les droits et devoirs stipulés dans l’accord, signant qu’il y a eu une déviation claire dans sa mise en œuvre.
A signaler que la note explique que l’accord de Juba prévoit un véritable partage du pouvoir, incluant la représentation des trois partis de la paix au conseil de souveraineté et 25 % des sièges au gouvernement. Il souligne toutefois que seules six organisations ont monopolisé ces pourcentages depuis cinq ans, à l’exclusion de huit autres.
Dans ce sens, la médiation du Sud s’est déclarée prête à intervenir si les autorités soudanaises demandent officiellement.