Abdel Fattah Al-Burhan…le message de sécurité

Derrière les murs

Suhair Abdel Rahim

Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina

Quand il tentait de le renverser, il y a plusieurs années  le président turc Rajab Taib Erdogan s’est adressé à son peuple via Twitter, en exhortant à maintenir le pouvoir.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sort d’un cave  dans une vidéo qu’il a lui-même filmée, en prenant  un selfie. Il apparaît avec un barbe, pour assurer à ses citoyens qu’il est toujours parmi eux dans la capitale, démentant les informations selon lesquelles il tente de fuir.

Le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, commandant en chef des forces armées et président du conseil de souveraineté de transition, a réussi à transmettre un sentiment de sécurité aux citoyens, dont certains médias ignobles ont immédiatement annoncé qu’ils fuyaient et  en départ de Port-Soudan.

L’image d’Al-Burhan en plein air, sous les voix des drones  et derrière lui des flammes et des incendies, a envoyé un certain nombre de messages de force, de confiance et de réconfort au peuple et à l’étranger en même temps, signifiant que je suis parmi vous, avec vous, sur les lieux de l’événement et parmi et sous les incendies.

Je suis parmi vous, je vous parle de  la rue, de la ville  Port Soudan, à deux pas d’un drone, tout ça via Sudan TV, pas via Twitter ou de l’intérieur d’un  cave. Je suis avec vous, parmi vous et de vous.

C’était un message important, une idée sage et un bon choix pour  le général Al-Burhan  de quitter son bureau fortifié et de parler de là, où les incendies font rage et où la peur est le maître de la situation.

La seule chose importante qui a été critiquée le message,  était que votre conseil de sécurité et de défense a publié une déclaration forte, en fait la première déclaration claire et directe, dans laquelle il a pointé du doigt directement les Émirats arabes unis. Alors pourquoi ne l’avez-vous pas indiqué avec la même éclairage et le même nom direct ?

Dans tous ses discours depuis le début de la guerre, le général Al-Burhan a évité de mentionner les Émirats, jetant une ombre négative sur la bataille, faisant perdre son bouton à l’uniforme militaire et soulevant des questions auxquelles on ne répondra pas de bonne foi.

À l’exception du lieutenant-général Yasser Al-Atta, commandant en chef adjoint de l’armée, et du lieutenant-général Malik Agar, vice-président du conseil de souveraineté de transition, les autres évitent complètement les signaux clairs et les déclarations directes.

Le peuple soudanais n’a plus rien à perdre ; Les infrastructures ont été en grande partie détruites et nous avons perdu des âmes, des biens et des abris. Il faut donc mettre toutes les cartes sur la table et dire aux gens ce qu’il y a sous le tapis et derrière le masque. Tant que nous et notre armée sommes dans la même tranchée jusqu’à la victoire, nous avons le droit de savoir.

Hors du mur :

Nous n’abandonnerons pas un pouce de notre terre… et nous ne nous soumettrons pas au chantage et nous respecterons la volonté du Messager de Dieu ; Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit à Ibn Abbas (que Dieu les agrée tous deux) : « Si tu demandes, demande à Dieu ; si tu cherches de l’aide, cherche de l’aide auprès de Dieu. Sache que si toute la nation se rassemblait pour te faire du bien, elle ne te ferait du bien que par ce que Dieu a déjà écrit pour toi. Et si elle se rassemblait pour te faire du mal, elle ne te ferait du mal que par ce que Dieu a déjà écrit pour toi. Les plumes sont levées et les pages sèchent. »

Rapporté par Al-Tirmidhi, qui a dit : Un bon et authentique hadith.