Attaque armée contre le chef – une nouvelle fracture secoue la milice

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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina

Dans un développement sécuritaire important, Mohamed Ali Brima, connu sous le nom de « Tor Jangi », un commandant de terrain éminent des Forces de soutien rapide (RSF), a été tué lors d’un assassinat ciblé dans un quartier d’El Geneina, dans l’ouest du Darfour.
Des sources locales ont suggéré que l’assassinat était le résultat de conflits internes entre les membres de la milice au sujet de l’influence et du butin, en particulier parce que Tor Jangi était proche du commandant des Forces de soutien rapide Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti) et était connu pour son rôle actif au sein de la garde personnelle et pour avoir dirigé des opérations sur le terrain au cours des derniers mois.
L’opération a coïncidé avec une activité suspecte dans la ville, dans un contexte de prolifération de groupes armés soupçonnés d’être impliqués dans l’escalade. Cela reflète une fracture croissante au sein de la milice, largement accusée de violations sur le terrain dans les zones de conflit.

Des personnalités tribales sous le feu des attaques… Les Forces de soutien rapide intensifient leurs attaques de l’intérieur :

Dans le même ordre d’idées, une force armée affiliée aux Forces de soutien rapide a pris d’assaut le domicile du chef tribal Rizeigat, Cheikh Mahmoud Musa Madibo, et a arrêté l’un de ses fils sous une pluie de coups de feu aveugles.
Des témoins oculaires ont confirmé que les forces de l’ordre avaient tiré à balles réelles sous les pieds de l’épouse du directeur et avaient agressé les femmes présentes dans la maison, blessant la mère du détenu.

Cette scène témoigne d’un grave manque de discipline interne au sein de la milice et soulève de nouvelles questions quant à sa cohésion et à sa transformation progressive en forces rivalisant d’influence, dans un contexte de mécontentement populaire croissant dans la région.