
La formation du gouvernement fantôme a provoqué de profondes divisions au sein de la milice des Forces de soutien rapide
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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Des sources bien informées ont révélé une escalade des désaccords au sein de la milice des Forces de soutien rapide, notamment au sein du groupe de l’ancien vice-président Hassabo Abdel Rahman, suite à son éviction dans les nominations ministérielles au sein de la nouvelle coalition « Tasis ». L’alliance « Liberté et Changement » qui contrôle la plupart des postes ministériels, ce qui a entraîné une nette marginalisation du groupe de Hassabo, d’origine islamiste.
Le groupe, qui comprend des dirigeants éminents tels que Pasha Tabiq, Mahmoud Wad Ahmed, Hudhayfa Abu Nuba, Al-Rabi, Baqal et d’autres, se considère comme une partie intégrante du gouvernement parallèle, mais s’est retrouvé en dehors de sa sphère d’influence, suscitant une colère intense dans ses rangs.
Notant que la coalition « Ta’sees » souffre de profondes divisions, notamment depuis que le parti national de l’Oumma, dirigé par Burma Nasser, a rejeté la nomination de Hudhayfa Abu Nuba au poste de premier ministre. Les islamistes ont considéré cette exclusion politique comme une menace pour leur avenir. Entre-temps, Abu Nuba a pris la tête d’un mouvement d’opposition au sein de la coalition, incitant au rejet du gouvernement actuel dirigé par Mohamed Hassan al-Ta’aishi.
Des sources ont confirmé que les Forces de soutien rapide contrôlent 47 % du gouvernement, contre 33 % pour le SPLM. Toute division au sein des Forces de soutien rapide menace de perturber l’équilibre au sein de la coalition « Ta’sees » et d’exacerber l’instabilité.