La levée du siège ne peut se faire par une trêve. La résistance d’El Fasher appelle à une réponse documente des crimes atroces
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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
El Fasher – Échos soudanais
La Coordination des comités de résistance d’El Fasher a condamné le siège étouffant imposé à la ville par la milice des Forces de soutien rapide, soulignant que ce siège ne sera pas levé par des trêves ou des déclarations, mais plutôt par la force, compte tenu de l’escalade des crimes contre les civils.
Dans un communiqué très ferme, le comité de coordination a révélé que la milice avait commis un nouveau massacre, en tuant 14 civils par peloton d’exécution. Parmi eux se trouvait un commerçant qui va ravitailler la ville. Lui et son chameau ont été tués et ses biens pillés.
Le communiqué ajoute que la milice des Forces de soutien rapide a mené plus de 215 attaques aux abords de la ville, creusé des tranchées, fermé des routes et coupé l’approvisionnement humanitaire et commercial, aggravant ainsi la situation humanitaire.
Il a noté que les plateformes affiliées aux milices justifiaient ce crime en prétendant avoir reçu l’ordre de tuer sans procès quiconque tenterait d’acheminer des fournitures, ce que la résistance considérait comme la preuve de crimes de guerre avérés contre des civils.
La déclaration a aussi souligné que le silence international concernant ces pratiques encourage la milice à persister, soulignant que la ville ne peutt plus se permettre d’attendre et que la réponse devait être décisive et armée pour protéger la population d’une lente annihilation.