
La Ligue arabe exprime sa solidarité et condamnation après que Le Soudan l’a informé des agendas de « l’État agresseur »
La Ligue arabe a condamné les récentes attaques contre le Soudan et a déclaré sa solidarité pour sécuriser ses ressources et protéger son territoire.
Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Ce matin, une session d’urgence du Conseil de la Ligue des États arabes s’est tenue au niveau des délégués permanents, présidée par le représentant de la Jordanie, l’ambassadeur Amjad Adaileh, président de la 163e session, avec la participation des ambassadeurs et délégués permanents.
Le chef de la délégation soudanaise, le lieutenant-général ingénieur Imad El-Din Mustafa Adawi, ambassadeur du Soudan en Égypte et représentant permanent auprès de la Ligue, a informé le Conseil de l’évolution de la situation suite au ciblage d’un certain nombre d’installations vitales dans les États de la mer Rouge et de Kassala.
Il a passé en revue les pertes totales subies par les installations à la suite des attaques de missiles organisées par des drones stratégiques rapides et à longue portée, soulignant qu’elles visaient des installations de services de base, notamment des installations d’eau potable, d’énergie, d’électricité et de pétrole, ainsi qu’un certain nombre de ports stratégiques surplombant à la mer rouge.
Les cibles comprenaient des installations militaires telles que la base aérienne d’Osman Digna et la station radar Flamingo. Le Conseil a également été informé des décisions récemment prises par le conseil national de sécurité et de défense.
L’agenda de l’État d’agression
L’ambassadeur Adawi a déclaré que le ciblage des installations économiques vitales du pays par l’État agresseur reflète son service à un agenda étroit d’esprit et ses efforts pour déclencher une nouvelle guerre régionale centrée sur le Soudan, qui s’étendrait ensuite aux régions du Sahel, de la mer Rouge et de la Corne de l’Afrique, soulignant que la sécurité de ces régions est liée au monde arabe et à ses pays frères.
Il a souligné que ces attaques terroristes de l’État agresseur constituent un embarras majeur pour le système international et ses mécanismes de fonctionnement, y compris les mécanismes de justice internationale, et constituent un véritable test de la volonté d’éliminer le principe des deux poids, deux mesures, qui est actif dans certains contextes géopolitiques mais reste silencieux au Soudan.
L’ambassadeur Imad Adawi a réitéré l’engagement du Soudan à l’égard de toutes les décisions des sommets arabes, dont le dernier a été approuvé par la 33e session du sommet organisée par le Royaume de Bahreïn.
Et les règles établies concernant la nécessité de préserver la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du Soudan, rejetant toutes les formes d’ingérence étrangère, mettant l’accent sur la préservation des institutions nationales de l’État, au premier rang desquelles les forces armées, empêchant leur effondrement et empêchant toute ingérence étrangère dans les affaires soudanaises, et réaffirmant que tout soutien étranger s’agisse d’un soutien politique, financier, en matière d’armes ou de recrutement, apporter un soutien à une milice rebelle irrégulière qui n’a pas de statut constitutionnel et opère parallèlement aux forces régulières au Soudan , conformément aux résolutions pertinentes de la Ligue arabe sur la lutte contre le terrorisme, et considère comme un soutien au terrorisme, qui doit être condamné et arrêté immédiatement.
Le peuple a décidé de résoudre la bataille
Le chef de la délégation soudanaise, le lieutenant-général ingénieur Imad al-Din Mustafa Adawi, a affirmé que l’État, avec ses institutions nationales et le soutien de son peuple généreux, avait réglé sa bataille contre la milice des Forces de soutien rapide. Il a expliqué que l’État agresseur était passé du stade de la couverture politique et du soutien à la milice avec des mercenaires et des armes à celui de la lutte en son nom après sa défaite.
L’ambassadeur Adawi a expliqué qu’il avait informé le Conseil de la récente résolution du Conseil de sécurité et de défense et de l’engagement du gouvernement soudanais à construire des ponts de patience au fil des ans pour empêcher l’aggravation des blessures arabes.
Il a expliqué que l’État agresseur estime qu’en poursuivant le Soudan et son peuple dans divers forums régionaux et internationaux, et en utilisant son capital politique pour tuer des citoyens soudanais innocents.
En ajoutant que les fondements d’une action arabe commune (de longue date et profondément enracinée) peuvent changer affirmant que le comportement de l’état agresseur cette vise à démanteler et à diminuer la maison arabe unificatrice.
Adawi a exprimé l’appréciation du Soudan, tant du gouvernement que du peuple, pour les positions honorables des pays arabes et leur soutien au peuple soudanais et à ses institutions nationales, notant que la décision du Conseil de la Ligue publiée aujourd’hui reflète l’esprit de solidarité arabe et les constantes arabes de respect de la souveraineté des États et de leurs institutions nationales et de leur droit à protéger leur sécurité nationale.