Le retour à l’enseignement supérieur

Les  couleurs  de la vie

 Salah Omar Al cheikh

 

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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina

Le ministre  de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a publié en février dernier une décision ordonnant à toutes les universités publiques, privées et non gouvernementales soudanaises de retourner sur leurs campus au Soudan, et de fermer leurs centres étrangers, aussi de régulariser leur statut pour reprendre leurs activités académiques dans le pays.

Ce sont des objectifs nobles et très importants pour le retour à la vie normale du pays, en particulier la régularité du processus éducatif, qui a été grandement affecté par la guerre, ce qui guide à l’accumulation et au retard des promotions dans l’obtention de leurs diplômes.

chose qui a incité les universités à trouver des choix temporaires pour poursuivre le processus éducatif, même s’il a été taché de certains problèmes et obstacles et du coût élevé de l’éducation dans certaines universités  qui a rendu certains étudiants incapables de payer les frais exorbitants, en particulier dans les centres qui ont fait  à l’extérieur du pays.

La décision est donc dans l’intérêt du processus éducatif et de sa continuité à moindre coût. Cependant, le ministre qui est désireux de mettre en œuvre cette décision, a pris d’autres  décisions difficiles, en les annonçant dans une interview télévisée, déclarant que le ministère n’autoriserait aucune activité  académique dans des centres externes et n’inscrirait ni n’authentifierait les certificats.

Bien que nous connaissions et apprécions l’engagement du ministère à rétablir l’éducation dans le pays, il existe des raisons objectives qui retardent le processus de retour et qui doivent être prises en compte. Le ministère doit aborder le processus de retour de manière objective, et non d’une manière arbitraire qui porterait atteinte au noble objectif du retour.

Le processus de réhabilitation des institutions nécessite donc un certain temps, même si le ministère a déclaré que l’État se chargera du processus de reconstruction des institutions détruites. Est-ce que cela signifie une contribution directe en contribuant financièrement à la reconstruction ? Concerne-t-il uniquement les institutions gouvernementales ou inclut-il les institutions privées ? Et est – ce que la réadaptation et la reconstruction  comprend les bâtiments, les équipements, les appareils et autres moyens éducatifs ?

L’autre obstacle  est de savoir si les étudiants eux-mêmes reviendront avec leurs familles ou s’il existe des dispositions spéciales pour eux, telles que le logement, le transport, la résidence et d’autres exigences d’installation.

En plus est – ce que cette décision est-elle désormais appliquée uniquement dans les états en situation de sécurité  ou dans les états nouvellement libérés comme l’état de Khartoum, qui contient  la plupart des universités ?

 

Ce sont des questions légitimes qui nécessitent des réponses. Est-ce que  le ministre insistera-t-il pour mettre en œuvre la décision malgré les difficultés auxquelles il est confronté, ou prendra-t-il son temps pour que  le retour soit selon un plan objectif et convenable avec les établissements universitaires ?