Département d’État américain : Nous travaillons avec nos partenaires pour résoudre la crise au Soudan et attendons avec impatience une prochaine réunion du Quatuor

 

Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina

 

Un porte-parole du département d’État américain a déclaré que les États-Unis continuent de travailler avec leurs partenaires et les parties prenantes pour parvenir à une solution à la crise au Soudan, soulignant l’engagement de Washington à soutenir un dialogue qui mène à la paix et met fin aux souffrances du peuple soudanais.
Le porte-parole a expliqué à Asharq Al-Awsat que son pays « espère tenir prochainement une réunion avec le Quartuor, qui comprend les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte », notant que la coordination entre ces parties constitue un pilier fondamental des efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre et à rétablir la stabilité au Soudan.
Il a ajouté que « le président Donald Trump accorde une priorité absolue à la fin des conflits dans le monde, et le Soudan fait partie des actuelles priorités de l’administration américaine », notant que Washington « continuera d’utiliser ses outils diplomatiques pour soutenir une voie vers une paix durable ».
Le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes et africaines, Mossad Boulos, a déclaré à Asharq Al-Awsat que la situation humanitaire au Soudan était au centre des discussions en marge du sommet de paix de Charm el-Cheikh, que l’Égypte a récemment accueilli.
Cette question a également été évoquée lors de la rencontre bilatérale entre le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et le président américain Donald Trump, qui a décrit la situation au Soudan comme « la plus grande catastrophe humanitaire au monde aujourd’hui ».
Boulos a souligné que la ville occidentale El Fasher est assiégée depuis plus d’un an et demi, et que sa population restante, soit environ 300,000 habitants, est obligée de manger des aliments pour animaux pour survivre.
Acheminement de l’aide à El Fasher
Il a souligné que les États-Unis travaillent depuis plus de deux semaines avec les Nations Unies, la Croix-Rouge et le Programme alimentaire mondial, en coordination avec les Forces de soutien rapide, pour acheminer l’aide dans les zones entourant El Fasher, malgré les difficultés d’accès persistantes. Ces efforts s’inscrivent dans un plan plus vaste visant à répondre à la crise humanitaire et politique du pays.
Boulos a déclaré que Washington a imposé des sanctions aux deux parties du conflit, mais préfère toujours des solutions pacifiques, avertissant que l’absence de réponse pourra inciter les États-Unis à prendre de nouvelles mesures à un stade ultérieur.
Il a également déclaré que les relations soudano-israéliennes étaient « bonnes » des deux côtés et ne manquaient de rien, notant que « Washington tenait l’armée soudanaise responsable à cause des extrémistes et des relations avec l’Iran ».
Il a poursuivi : « Nous savons que l’armée soudanaise a rompu ses liens avec l’Iran il y a quelque temps et a pris une série de mesures positives concernant les derniers extrémistes de l’ancien régime. Ce sont des avancées positives pour l’amélioration de ces relations, et ce sont des points communs que nous pouvons prendre en considération, non seulement avec Israël, mais aussi avec de nombreux autres pays. »