
Conflit irano-Israélien : l’ONU appelle à une désescalade et un retour au dialogue
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Échos soudanais – Agences
La confrontation entre Israël et l’Iran a franchi un nouveau seuil, mercredi, marqué par une sixième nuit consécutive de frappes mutuelles. Alors que les craintes d’un embrasement régional s’intensifient, l’ONU tire la sonnette d’alarme.
« Nous appelons à une désescalade immédiate et à des négociations diplomatiques urgentes pour mettre fin à ces attaques et trouver une solution », a notamment déclaré Nada Al-Nashif, du bureau des Nations Unies chargé de veiller au respect des droits humains.
Lors d’une session du Conseil des droits de l’homme à Genève, Mme Al-Nashif s’est dite « profondément préoccupée » par l’escalade militaire entre Tel-Aviv et Téhéran, alertant sur le fait que « certaines attaques ont lieu dans des zones peuplées » et que « des victimes civiles ont été signalées ».
Son bureau, dirigé par le Haut-Commissaire Volker Türk, rappelle que les deux parties sont tenues de respecter pleinement le droit international humanitaire, notamment la protection des populations civiles et des infrastructures non militaires.
« Je demande instamment à tous ceux qui ont de l’influence d’encourager la désescalade et la négociation », a insisté Mme Al-Nashif.
l’Iran a promis une réponse « très sérieuse et très ferme » aux frappes israéliennes. L’ambassadeur iranien auprès de l’ONU à Genève, Ali Bahreini, a ainsi accusé Israël d’« acte de guerre contre l’humanité » et a dénoncé le silence de la communauté internationale.
« Le ciblage délibéré des installations nucléaires iraniennes constitue non seulement une grave violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, mais risque également d’exposer toutes les populations voisines à une éventuelle fuite dangereuse », a déploré M. Bahreini, dénonçant l’impunité dont bénéficierait Israël.
Téhéran s’inquiète en particulier des « conséquences énormes » de ces frappes sur les droits humains : attaques sur les zones résidentielles, bombardements d’infrastructures vitales, destruction de ressources en eau potable. « Les civils et le peuple iranien en subissent immédiatement les conséquences », a souligné M. Bahreini.
De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que deux installations nucléaires iraniennes avaient été touchées : le complexe dit Tesa à Karaj, à l’ouest de Téhéran, et un centre de recherche en plein cœur de la capitale iranienne.