Commission des réfugiés : Les réfugiés seront transférés de Khartoum vers des camps, conformément à la loi

Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina

Le général de police Dr. Idris Abdullah Liman, commissaire adjoint de la commission des réfugiés de Khartoum, a déclaré que la commission s’efforce de mettre en œuvre les décisions de l’État relatives à l’évacuation de la capitale, Khartoum, de toute présence étrangère. Des vols ont été déployés pour rapatrier les réfugiés de l’État de Khartoum vers les camps de réfugiés.
Il a souligné que la présence étrangère est divisée en deux composantes : la présence étrangère légale, représentée par l’obtention d’une résidence officielle et l’entrée dans le pays par voie terrestre, maritime et aérienne, et la présence de réfugiés, qui bénéficie d’immunités internationales grâce à l’obtention d’une carte de réfugié et à l’enregistrement auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Dans le cas contraire, tout réfugié ou étranger trouvé dans la capitale ou sur le territoire soudanais est considéré comme en violation des réglementations soudanaises en matière d’immigration et est soumis à des procédures légales et déféré à la justice.
Liman a souligné qu’il existe une confusion considérable entre les notions de réfugié et d’expulsion, et que les médias ont utilisé des termes tels que « expulsion » et « déplacement forcé », concepts contraires aux normes internationales, tout en insistant sur l’engagement du HCR à respecter les accords internationaux régissant le travail des réfugiés.
Il a ajouté que l’État soudanais ne recourt à aucune procédure arbitraire, respecte ses engagements et ne peut expulser aucun réfugié vers son pays d’origine. Il a expliqué que les mesures prises se limitent à les transférer des villes vers des camps de réfugiés situés sur le territoire soudanais.