Général égyptien : Toute attaque contre nos frontières sera suivie d’une réponse violente

On Jun 12, 2025 Last updated Jun 12, 2025

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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Caire – Échos soudanais

Un expert égyptien en sécurité a indiqué que le triangle frontalier entre l’Égypte, le Soudan et la Libye a une importance stratégique et constitue le point principal de passage de l’immigration illégale d’Afrique vers l’Europe. Il a souligné que l’implication de Haftar dans la guerre au Soudan posera un conflit dans la région et que toute attaque contre le Caire aura une réponse violente de la part du Caire.
Le général égyptien Mohamed Abdel Wahid, expert militaire et sécuritaire, a déclaré au site d’information Al-Muhaqeq qu’un accord avait été conclu entre la milice des Forces de soutien rapide et l’Union européenne, aux termes duquel cette dernière formerait les Forces de soutien rapide et leur fournirait des armes pour contenir l’immigration. Et en plus que ce triangle frontalier recèle des ressources naturelles telles que l’or.
En notant que le contrôle de cette zone renforcerait l’influence des Forces de soutien rapide et des forces de Haftar, signant qu’un État régional soutient Haftar et Hemedti pour des raisons de préservation de l’or et d’empêchement de l’influence et de la présence turques et qataries dans la région.
L’expert égyptien a également souligné l’obstacle que le Caire affronte entre la protection des frontières et l’implication dans un conflit régional. Il a ajouté que Hemeti cherche à qualifier et à décrire la guerre au Soudan de conflit régional, et qu’il avait précédemment accusé l’Égypte d’ingérence dans cette guerre.
Il a aussi ajouté : « Il est possible que le conflit se transforme en conflit international entre les États-Unis d’une part et la Russie et la Chine d’autre part, soulignant qu’il s’inscrit désormais dans un conflit international susceptible de se développer. »
Il a augmenté que les États-Unis souhaitent gérer le conflit, et non y mettre fin tout en affirmant que les Forces de soutien rapide (FSR) cherchent à renforcer cette situation en violant la sécurité nationale et pourraient lancer des drones depuis cette zone dans n’importe quelle direction.
Le général égyptien Mohamed Abdel Wahid a expliqué qu’un point de centre militaire se trouve dans les zones contrôlées par Haftar en Libye, où sont formés les FSR et leur fournit une assistance.
Abdel Wahid a révélé que des contacts avaient eu lieu entre le général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil de souveraineté, et Haftar afin de désamorcer le conflit. Il a déclaré : « Ces contacts témoignent d’une réaction positive. » Il a expliqué que ce dernier avait déployé des forces d’inspiration sunnite, ce qui renforcerait les accusations selon lesquelles Haftar utiliserait des mouvements islamistes et contredirait les allégations selon lesquelles l’armée soudanaise utiliserait des islamistes dans la guerre.
Dans ce contexte, il a confirmé à Al-Muhaqeq que le gouvernement d’accord national à Tripoli n’a pas permis et ne permettra pas que la réputation de la Libye soit ternie, et il a déclaré : L’implication de Haftar conduira à un conflit dans la région, ajoutant que l’Égypte observe de loin et ne veut pas entraîner la région dans un conflit régional avec la proximité du Tchad avec le triangle frontalier également, soulignant que toute attaque contre Le Caire sera accueillie par une réaction violente de sa part.
Il a déclaré qu’Hemeti et ses forces n’attaqueraient pas l’Égypte, car celle-ci riposterait avec une force extrême. Il a expliqué que l’Égypte soutenait l’armée soudanaise pour empêcher le chaos dans la région, mais que si ses frontières étaient violées, elle riposterait.