
L’argent émirati a rendu l’impossible possible au Soudan : les secrets de grand complot (Première partie)
- Accord entre le gouvernement tchadien et ses opposants contre le Soudan
- Des groupes tchadiens ont participé à la guerre depuis l’intérieur du palais présidentiel.
Échos soudanais: Ali Mansour
Traduction: Dr.Abdelrahman Kamal Shomeina
Pour la première fois dans l’histoire, le gouvernement et l’opposition ont convenu de soutenir une milice rebelle. Bien que les deux pays Soudan et Tchad aient une longue histoire de conflits turbulents et d’échanges de soutien aux groupes d’opposition, les tchadiens ont joué un rôle dans la guerre soudanaise, tandis que le gouvernement tchadien soutenait les mêmes groupes. C’était étrange, mais l’argent émirati a rendu l’impossible possible et on parle du mouvement d’opposition. Cela nous amène au gouvernement tchadien, dont les dirigeants appartiennent à la tribu Zaghawa, tandis que de nombreux membres éminents de l’ancien conseil de transition appartiennent à des groupes ethniques arabes tels que les quraan et les Tama.
Parmi les groupes rebelles au Tchad, le Front pour le changement et l’accord (FACT), fondé par Mohammed Mahdi Ali en mars 2016 à Tanoua, dans le nord du Tchad.
Ce groupe était un groupe rebelle de l’Union des forces pour la démocratie et le développement et s’est déclaré prêt à mener des opérations militaires contre le président Idriss Déby et il est responsable de la mort de Déby alors qu’il menait les combats.
Parmi les dirigeants les plus célèbres du FACT tués au Soudan le général Mahdi Bashir tué à El Fasher, le général Idris Barkai tué aux combats de l’Axe du Sahara, ainsi que le général de brigade Hamdak Al-Daak tué à Khartoum. Le FACT comprend les tribus Quraan et Tunbu, et ses lignes s’étendent sur de vastes zones, notamment le nord du Tchad, le sud de la Libye, l’ouest du Soudan et l’est du Niger.
Il existe également un autre groupe rebelle connu sous le nom de Commandement militaire pour le salut de la République, dont les membres ont participé à la guerre en Libye et combattent toujours dans les zones frontalières comme Kouri Bogodi, qui est proche de la Libye et qui est une région très riche d’or.