
Le gouvernement appelle la communauté internationale à sauver El Fasher et demande que la famille Al-Dagalo soit tenue responsable
Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Port-Soudan : Échos soudanais
Le gouvernement soudanais a appelé la communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités envers les civils et à garantir le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Soudan.
Les Nations Unies et ses agences spécialisées ont été appelées à prendre des mesures urgentes et concrètes contre la milice rebelle Al-Dagalo, en veillant à la mise en œuvre des résolutions n° 2736-2004 du Conseil de sécurité de l’ONU, en levant immédiatement le siège imposé à la ville d’El Fasher et en n’entravant pas l’acheminement de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin.
Lors d’une réunion avec les missions diplomatiques accréditées et aux organisations internationales opérant au Soudan sur la situation humanitaire actuelle à El Fasher, le sous-secrétaire par intérim du ministère des Affaires étrangères, Idris Ismail, a déclaré que cet appel résultait l’engagement et des devoirs constitutionnels du gouvernement soudanais face à la détérioration effroyable de la situation humanitaire à El Fasher et aux souffrances quotidiennes de ses citoyens.
Le ministère a souligné la nécessité de condamner clairement et explicitement la milice rebelle et de la tenir responsable des crimes de génocide, des pillages, des viols, des attaques contre des convois et de l’obstruction à l’acheminement de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin.
Il a ajouté que la ville d’El Fasher souffre d’une situation humanitaire catastrophique sans précédent en raison du siège étouffant imposé par la milice rebelle depuis environ 551 jours.
El-Fasher est exposé à une attaque (257 attaques), continue de la milice rebelle avec des armes légères et lourdes, des drones et de l’artillerie, le sous-secrétaire a déclaré que cette situation tragique a laissé El Fasher en proie à une grave pénurie humanitaire, notamment en eau, en nourriture, en soins de santé, en électricité et en éducation.
Les femmes et les enfants souffrent également des massacres causés par les bombardements incessants de zones résidentielles, du manque d’éducation dû au ciblage des écoles, et des cas de viols et de violences sexuelles, qui ont entraîné des attaques incessantes et des déplacements forcés.
Il a été souligné que la milice a ciblé la mosquée du quartier d’Al-Daraja à El-Fasher le vendredi 19 septembre 2025, causant la mort de 75 personnes, ciblant également l’école Dar Al-Arqam, qui accueillait des personnes déplacées, le samedi 11 octobre 2025, causant la mort de plus de 60 personnes et blessant de nombreux citoyens.