
L’Égypte met en garde contre toute ingérence dans les affaires intérieures du Soudan
Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a affirmé l’ensemble de principes régissant la politique étrangère égyptienne sur toutes les questions, y compris la situation au Soudan. Il a souligné qu’il n’existe pas de solution militaire à la crise et que la préservation de l’État national soudanais est essentielle.
C’était lors de sa participation en tant que discoureur à une session intitulée « Restaurer l’espoir : aligner les efforts pour parvenir à la paix et au développement au Soudan », de la cinquième édition du Forum d’Assouan pour la paix et le développement durable, qui s’est tenue avec la participation du ministre soudanais des Affaires étrangères, Mohie eldin Salem, l’envoyée spéciale de l’Union européenne pour la corne de l’Afrique, Annette Weber, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Soudan, Ramadane Lamamra , le Haut Représentant pour le programme « Faire taire les armes », Mohamed Ibn Chambas et le président du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine sur le Soudan.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a souligné la nécessité de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures du Soudan, de respecter sa pleine souveraineté et d’adhérer au principe « un État, une autorité et une arme ».
Le ministre a accentué sur l’importance de parvenir à une trêve humanitaire comme première étape vers un cessez-le-feu permanent, indiquant que la solution doit venir des soudanais eux-mêmes, dans le cadre d’un processus politique global qui reflète l’appropriation nationale de la crise et de sa résolution.
La séance a aussi porté sur les moyens globaux et durables de résoudre le conflit au Soudan, les perspectives de parvenir à un accord de cessez-le-feu et la phase ultérieure, ainsi que les priorités du processus post-conflit et les contributions que la communauté internationale peut apporter à cet égard, d’une manière qui renforce l’appropriation nationale soudanaise de ces efforts et assure la sécurité et la stabilité au Soudan.