
Premier ministre : Le siège d’El Fasher est un crime de guerre, et le monde est complice du silence… et nous allons le briser
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Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Échos soudanais
Le premier ministre Dr. Kamil Idris, a affirmé que le siège imposé à la ville d’El Fasher par la milice des Forces de soutien rapide constitue un crime de guerre à part entière, mettant en garde contre le silence de la communauté internationale face à ce qu’il a qualifié de « famine systématique et d’extorsion massive » de millions de civils.
Dans une déclaration urgente publiée vendredi, Dr. Kamel Idris a exprimé sa profonde colère et sa tristesse face à la catastrophe humanitaire qui se déroule dans la ville, louant la résilience de ses habitants face au siège et aux attaques, tout en appréciant les actions héroïques des forces armées, des forces régulières et des forces auxiliaires dans la défense des civils.
Le premier ministre a clairement indiqué que le gouvernement soudanais ne resterait pas les bras croisés, s’engageant à utiliser tous les moyens politiques, diplomatiques et humanitaires pour lever le blocus et garantir l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence.
Idriss a appelé le Secrétaire général de l’ONU et les organisations internationales à agir immédiatement, exigeant que des pressions soient exercées sur les milices pour qu’elles ouvrent des couloirs humanitaires et cessent d’utiliser la famine comme arme contre les civils.
Il a également tenu les milices responsables de leur refus d’appliquer la résolution 2736 du Conseil de sécurité, malgré la réponse du gouvernement à la proposition de trêve.
Le communiqué fait référence aux attaques répétées contre les hôpitaux et les convois de secours, soulignant que ce qui se passe à El Fasher va au-delà d’une crise humanitaire pour atteindre le niveau de crimes internationaux, nécessitant une position décisive qui va au-delà de simples déclarations.