
Un responsable international accuse les Émirats arabes unis et les membres du Conseil de sécurité de soutenir les Janjawids
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
Traduction : Dr. Abdelrahman Kamal Shomeina
Le conseiller de l’organisation Prévention et Fin du Génocide (PAEMA) a accusé les Émirats arabes unis de soutenir la milice Janjaweed, reconnaissant la complicité d’autres pays, y compris certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui continuent de donner la priorité aux investissements d’Abou Dhabi plutôt qu’aux vies et au sang des civils.
Lors de son premier exposé au Conseil de sécurité de l’ONU après son récent retour du Soudan, Mme.Shaina a souligné la nécessité de rétablir les services de communication et l’accès humanitaire, et a souligné le génocide continu perpétré par la milice Al-Dagalo au Darfour, qui a entraîné la mort de centaines de personnes dans le camp de Zamzam.
Moscou salue le Conseil de souveraineté :
Le représentant du Moscou a déclaré : « On ne peut imposer aux Soudanais de l’étranger des solutions de règlement. Des solutions sont sur la table, représentées par la feuille de route politique présentée par le Conseil de souveraineté en février dernier, un plan qui mérite d’être soutenu. »
Il a en plus souligné la mise en œuvre de la feuille de route par le Conseil de souveraineté, déclarant : « Un Premier ministre a été nommé au Soudan, et nous lui souhaitons plein succès dans ses fonctions. La clé du succès de ces solutions réside dans le maintien de la stabilité des institutions de l’État et de leur fonctionnement continu. »
Le délégué russe a ajouté : « Toute mesure visant à compromettre ces solutions constituerait une atteinte à l’unité, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Soudan. Nous pensons que les initiatives de paix sans la participation du gouvernement soudanais sont vouées à l’échec. » Il a conclu en déclarant : « Nous soutenons les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Ramadan El –Amamra pour instaurer rapidement la paix et la stabilité au Soudan. »
La Chine et la Russie, un point de vue commun :
Soulignant ce point de vue, le délégué chinois a déclaré : « Le Soudan a le droit d’explorer sa voie de développement de manière indépendante », toutes les parties s’abstenant de « fixer des conditions et des normes déraisonnables », et encore moins d’imposer des solutions externes.
Il a salué l’ouverture prolongée du point de passage d’Adré par le gouvernement soudanais, appelant à un accès accru à l’aide humanitaire. Le délégué égyptien a catégoriquement rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures du Soudan ou toute tentative de former un gouvernement parallèle à l’autorité légitime. Il a affirmé son engagement à apporter une assistance aux Soudanais fuyant le conflit en Égypte, où plus de 1,5 million de personnes ont trouvé refugiée.
Il a aussi souligné que le Caire avait pris l’initiative de convoquer la Conférence des forces civiles et politiques en juillet 2024, une initiative largement saluée par les forces politiques soudanaises. Il a souligné que le gouvernement s’efforcerait d’organiser une deuxième session dès que les conditions seraient convenables.