L’argent émirati a rendu l’impossible possible au Soudan : les secrets de  grand complot (Deuxième  partie)

Échos soudanais: Ali Mansour

Traduction: Dr.Abdelrahman Kamal Shomeina

Le rôle des mouvements rebelles tchadiens dans le conflit soudanais et leurs dirigeants les plus supérieurs qui ont été tués

Mouvement des soldats opprimés

Il s’agit d’un mouvement dissident du FACT et son chef, Hussein Al-Amin Shosho, est apparu dans  le quartier Al-Rumaila à Khartoum, où il parlait de son opposition au gouvernement tchadien. Après sa mort, l’ancien diplomate tchadien,  Dr Al-Amin Abdullah Al-Khatri, a suscité la controverse avec des déclarations dans lesquelles il soutenait la participation tchadienne à la guerre au Soudan, soulignant que les relations tribales entre les tchadiens et les soudanais ne peuvent être ignorées et que le sang commun entre eux ne peut être séparé

Union des forces de résistance

L’un des groupes rebelles qui ont combattu dans la guerre au Tchad de 2005 à 2010, il a été fondé par Timan Erdimi. Il convient de noter que les combattants portent des armes et des véhicules portant le logo de la  société Fruit. Ce groupe est basé dans l’est du Tchad et plusieurs de ses dirigeants ont participé à la guerre du Soudan, comme Mahamadou Habila et Mohamed Al-Selek.

Front populaire pour la réforme

Groupe rebelle ayant participé aux conflits dans le nord de l’Afrique centrale de 2008 à 2012. Son chef, Abdelkader Mohamed, dit Baba Lada, était le directeur des renseignements tchadiens. Les Nations Unies ont documenté les crimes commis par les hommes de Baba Lada, tels que le viol sexuel  et le meurtre. Il convient de noter que l’un des assistants, Ali Darassa Mohamed, a rejoint un autre groupe pour participer aux combats au Soudan.

À l’intérieur du Palais Républicain

Le groupe union des forces pour la démocratie, qui s’est séparé de l’union des forces pour la démocratie et le développement, a également participé à la guerre au Soudan. Nous constatons que ce groupe avait une présence à l’intérieur du Palais républicain, et ses dirigeants ont participé aux combats du commandement général des forces armées soudanaises à khartoum, comme le général Abkar Ibrahim et Younis Issa Abdullah. Certains d’entre eux ont été tués, comme le général Youssef Issa.

Front Umma pour la démocratie et la justice

Ce groupe est l’un des groupes rebelles les plus importants qui ont tenté de renverser le gouvernement du président tchadien Idriss Deby entre 1998 et 2003. Certains de ses dirigeants ont participé à la guerre, comme Mohamed Moussa Abdel Rahman et Habou Ibrahim, et ont été tués dans les combats.